Ce travail s’inscrit dans un projet de recherche en deux temps, la première partie étant l’analyse de cadres théoriques complémentaires permettant d’approfondir notre connaissance sur le sujet pour, dans la deuxième partie, aborder de façon efficace l’analyse urbaine de la ville. Plus précisément, nous nous sommes intéressés à « la sécurité à travers l’aménagement urbain » et à « la mobilité comme vecteur d’intégration sociale » (se référer au lien vers le texte intégral en bas de page). La seconde et présente partie nous amène à appliquer nos cadres théoriques sur la ville de Medellín, en Colombie. Ce travail d’analyse urbaine impliquait d’abord de se concentrer sur la compréhension historique, politique et sociale de la ville, pour ensuite y cerner des problématiques urbaines et pour finalement y répertorier des interventions en réponse à ces déficiences. Deux interventions ont été étudiées plus en profondeur dans la dernière partie de cette étude et font l’objet d’une analyse critique inspiré des paramètres d’analyse urbaine de Ian Bentley : la ligne K du Métrocable (2004) et le Parque Biblioteca España (2007).

 

La particularité de cette ville est que la préoccupation principale des citoyens a longtemps été la survie au quotidien dû au taux élevé de criminalité. Plusieurs interventions politiques et sociales datant des années 90 ne sont pas parvenues à répondre à cette angoisse citoyenne. En voyant le design urbain et la participation citoyenne comme solution, la ville s’est transformée et a offert aux habitants une qualité de vie supérieure. Le cas de Medellín démontre bien que l’aménagement de la ville est un facteur important dans le quotidien des gens et influence le climat social et économique. C’est pourquoi nous portons notre réflexion sur cette ville, qui présente un contexte de violence qui nous était peu familier au départ.

 

Lien vers le cadre théorique de l'étude (TP1) :